Javier Milei, élu à la présidence argentine en 2023, a longtemps été moqué et ridiculisé. Sa personnalité iconoclaste et ses idées radicales ont suscité l’incrédulité d’une grande partie de l’élite mondiale, qualifiant ses ambitions de « fantaisistes » et ses discours de « populisme économique ». Pourtant, le bilan de sa première année au pouvoir apporte un démenti cinglant à ses détracteurs : l’Argentine affiche un excédent commercial record, une performance exceptionnelle dans un pays rongé par des décennies de déficits structurels.
La renaissance économique d’un pays moribond
Sous la présidence Milei, l’Argentine, longtemps associée à des taux d’inflation astronomiques et à des effondrements monétaires chroniques, a enregistré en 2024 un excédent commercial historique. Cette dynamique repose sur deux piliers principaux : une dérégulation massive de l’économie et une redirection stratégique des exportations. Milei, fidèle à ses principes libertariens, a réduit drastiquement les dépenses publiques et supprimé une série de subventions inefficaces, libérant ainsi les forces productives. Résultat : une compétitivité accrue et une augmentation des exportations agricoles, énergétiques et industrielles.
Javier Milei prouve qu’une volonté politique assumée peut inverser des tendances désastreuses.
Le pari de la dollarisation, jugé « absurde » par nombre d’experts, a permis de stabiliser une économie paralysée par l’hyperinflation. La monnaie nationale, autrefois un symbole de dévaluation perpétuelle, a laissé place à une confiance retrouvée des investisseurs. Ce choix radical a non seulement freiné la fuite des capitaux, mais il a également attiré de nouveaux acteurs économiques dans le pays.
Des moqueries aux résultats : un chemin semé d’embûches
La presse internationale et de nombreux économistes avaient prédit un désastre. Milei, surnommé par ses opposants le « Trump latino », a été accusé de simplisme idéologique et de populisme débridé. Pourtant, ses politiques ont engendré des résultats tangibles, rappelant que l’innovation politique peut bousculer les dogmes établis. Les mêmes analystes qui prédisaient l’apocalypse sont désormais contraints de reconnaître que l’Argentine a renoué avec une croissance économique robuste et un excédent commercial à hauteur de 20 milliards de dollars en 2024, un record dans l’histoire du pays.
L’Argentine de Milei avance, quand la France s’enlise.
Ces succès interpellent. Pourquoi les gouvernements occidentaux, notamment la France, restent-ils si timorés face à leurs propres défis ? Alors que Milei prouve qu’une volonté politique assumée peut inverser des tendances désastreuses, nos dirigeants préfèrent multiplier les demi-mesures, paralysés par la peur des contestations sociales et des pressions médiatiques.
Quand l’audace fait la différence
La comparaison avec la France est cruelle. Tandis que l’Argentine avance, notre pays s’enlise dans des réformes timides, souvent édulcorées par des concessions incessantes. Les exemples abondent : la réforme des retraites, décriée et mal expliquée, ou encore l’inaction face à l’explosion des déficits publics. Ici, les politiques semblent obsédés par leur image et le maintien du statu quo. Là-bas, Milei assume des choix radicaux, quitte à déplaire.
L’audace économique, un exemple à méditer pour nos démocraties en panne.
L’Argentine de Milei montre que l’audace paie, même dans des contextes difficiles. À l’heure où la France débat encore de savoir si des réformes profondes sont souhaitables ou « politiquement acceptables », les résultats obtenus par ce président atypique rappellent qu’il ne suffit pas de théoriser, il faut agir. En se risquant à bousculer les inerties économiques et idéologiques, Milei a démontré que des alternatives existent.
La France saura-t-elle s’inspirer de cette audace politique ?
L’exemple argentin, malgré ses spécificités, résonne avec force au-delà de ses frontières. L’inaction et les atermoiements des gouvernements européens, pris en otage par des élites technocratiques et des intérêts particuliers, soulignent une rupture croissante avec les attentes populaires. Milei, avec ses imperfections et ses excès, incarne un vent de changement que nos démocraties occidentales, paralysées par la peur, seraient bien inspirées d’écouter.