Donald Trump est revenu, et cette fois, il ne se contentera pas de secouer l’ordre mondial : il pourrait bien le pulvériser. Le 20 janvier 2025, le président américain a repris ses fonctions avec l’assurance brute d’un homme qui méprise tout ce que représente l’Union européenne. À Bruxelles, le silence est assourdissant ; les élites européennes, tétanisées, s’accrochent à une union qui n’en a plus que le nom. Et en France, Emmanuel Macron persiste dans son européanisme aveugle, incapable de comprendre que la nouvelle ère impose des nations fortes et des dirigeants audacieux, pas des rêveurs postnationaux.
Le choc Trump II met en lumière l’illusion pathétique d’une Europe capable de défendre ses intérêts.
Le choc Trump II met en lumière l’illusion pathétique d’une Europe capable de défendre ses intérêts. Pendant que le magnat devenu président annonce des investissements titanesques de 500 milliards de dollars dans l’intelligence artificielle, l’Union européenne ne débloque qu’un maigre milliard par an. Ce chiffre est une humiliation autant qu’un constat : l’Europe préfère subventionner des bureaucrates à Bruxelles plutôt que d’investir dans son avenir technologique. Et Macron, fidèle à sa croyance en une souveraineté européenne chimérique, se contente de louer les bienfaits de l’union tout en regardant la maison brûler.
Donald Trump, fidèle à sa méthode, n’a pas attendu longtemps pour rappeler à l’Europe sa petitesse. À peine installé, il promet de « régler » la guerre en Ukraine en cent jours, en court-circuitant totalement ses « alliés » européens. Mais pourquoi les consulterait-il ? Il sait, mieux que quiconque, que l’Europe n’est qu’un conglomérat d’intérêts divergents, incapable de parler d’une seule voix. Il l’a déjà prouvé en imposant à l’Union ses tarifs douaniers, son gaz de schiste, et maintenant ses conditions de paix avec Moscou. Ursula von der Leyen, aussi insignifiante qu’effacée, quémande un appel téléphonique à Washington, que Trump ignore ostensiblement. La vérité est crue : l’Europe n’est pas un allié, mais un protégé.
Macron, en bon technocrate, oublie que son mandat lui impose de défendre d’abord les Français.
Et que fait Macron, ce « Jupiter » déchu ? Rien, sinon répéter ses mantras sur l’unité européenne. Mais où est l’unité lorsqu’un partenaire essentiel comme l’Allemagne préfère conclure des accords bilatéraux avec Washington ou Pékin, au mépris de la sacro-sainte solidarité ? Où est l’unité quand les pays de l’Est se tournent vers Trump pour protéger leurs frontières, désespérant de l’inefficacité de Bruxelles ? Macron, enfermé dans son rêve européiste, refuse de voir que l’Europe est devenue un poids mort, incapable de protéger ses citoyens ni de rivaliser avec les grandes puissances.
Il est temps de poser la question que les élites refusent de formuler : et si le retour de Trump signait la fin du modèle européen ? Depuis des décennies, la France s’efface derrière une union qui l’a appauvrie et dévitalisée. La doctrine européenne, en vidant les nations de leur substance, a transformé la France en spectatrice impuissante de son propre déclin. Pendant que Trump clame « America First » et impose ses conditions au reste du monde, Macron s’accroche à une utopie. Pourtant, l’histoire nous enseigne que seuls les États-nations forts, déterminés à défendre leurs propres intérêts, survivent aux grandes secousses.
Il faut un président qui, comme Trump, parle avec l’énergie des bâtisseurs, pas avec la mollesse des gestionnaires.
Alors, que reste-t-il à la France ? Une chance unique de se redresser. Face à un Trump qui respecte la puissance brute, Paris doit abandonner l’illusion d’une Europe providence et revenir à l’essentiel : défendre ses citoyens, ses frontières et ses industries. Si Bruxelles refuse d’agir, qu’importe. La France doit se lever seule et jouer la carte du « one-to-one » avec Washington, comme Trump le fait avec Pékin ou Moscou. Une relation bilatérale basée sur des intérêts clairs, et non sur des idéaux fumeux, permettrait à la France de reprendre sa place sur l’échiquier mondial.
Mais pour cela, il faut un changement radical de paradigme. Il faut un président qui, comme Trump, parle avec l’énergie des bâtisseurs, pas avec la mollesse des gestionnaires. Il faut un « Trump français », prêt à clamer : « Rendre à la France sa grandeur ! » – une version tricolore de Make America Great Again. Peut-être faudrait-il scander « France Forte, Peuple d’Abord » ou « Faire de la France une Grande Nation ». Peu importe la formule exacte, pourvu qu’elle soit portée par une vision claire et une ambition assumée.
Il ne s’agit pas d’imiter servilement Trump, mais de s’inspirer de son audace. Comme lui, la France doit se recentrer sur elle-même, protéger ses intérêts vitaux et assumer son rôle de nation souveraine. Macron, en bon technocrate, semble incapable de ce sursaut. Obsédé par son rôle de « leader européen », il oublie que son mandat lui impose de défendre d’abord les Français. Il ne s’agit pas de renier nos valeurs, mais de comprendre qu’un monde de rapports de force ne pardonne pas la faiblesse.
Le retour de Trump est un signal d’alarme pour l’Europe, mais c’est surtout une opportunité pour la France. Une chance de rompre avec des décennies de déclin, de réaffirmer son identité et de se battre pour ses intérêts, seule s’il le faut. Car dans ce monde brut, où seuls les forts survivent, il vaut mieux inspirer le respect que susciter la pitié. À condition d’avoir le courage de changer de cap.