Immigration : La gauche, fossoyeuse de la vérité ?

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La France a longtemps eu une gauche conquérante, intellectuelle, capable de formuler une vision du monde. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’une machine à indignation automatique, incapable d’affronter le réel autrement qu’en criant à la contamination par l’extrême droite dès qu’un sujet dérange son confort idéologique. François Bayrou, centriste bon teint, a osé parler de « submersion » en évoquant l’immigration. Tollé immédiat. Accusation de lepénisation. Procès en extrémisme. Mais derrière ces cris d’orfraie, une vérité implacable : quand une ville, un quartier, change de visage en quelques années, quand les codes culturels, les habitudes, les repères sont bouleversés au point que ceux qui y vivaient ne s’y reconnaissent plus, comment nommer cela autrement ? Il y a une réalité tangible, celle d’une immigration massive que la gauche ne veut ni voir ni nommer, sous peine de s’avouer son propre échec.

Depuis des décennies, elle nous vend un récit anesthésiant. L’immigration serait une chance. L’assimilation une option dépassée. La France devrait s’adapter à ceux qui arrivent et non l’inverse. Ceux qui osent s’opposer à cette vision sont immédiatement disqualifiés. Ils « parlent comme Le Pen », comme si cette phrase tenait lieu d’argument. Trente ans plus tard, c’est toujours la même rhétorique paresseuse. Pendant ce temps, la réalité s’impose : des pans entiers du pays voient émerger des fractures communautaires, des tensions identitaires, une montée de la délinquance liée aux flux migratoires incontrôlés. Mais chut ! Il ne faut pas en parler.

Le langage est une arme. L’interdiction de certains mots vise à interdire certaines idées.

Le langage est une arme. L’interdiction de certains mots vise à interdire certaines idées. En criminalisant l’usage du terme « submersion », la gauche espère empêcher le constat, figer le débat. Car si on admet que certains territoires sont en rupture, que l’intégration ne fonctionne plus, il faut en tirer des conséquences. Et ces conséquences sont incompatibles avec la ligne laxiste défendue par ceux qui, bien à l’abri dans leurs quartiers préservés, s’offusquent dès qu’un ministre ose parler de fermeté. Bayrou ne fait que reprendre un constat fait par des millions de Français. Que son propre camp le recadre montre bien que la politique du réel est toujours inacceptable pour ceux qui préfèrent les postures à l’action.

Deux Français sur trois estiment qu’il faut freiner l’immigration. Ce ne sont ni des fascistes ni des racistes, juste des citoyens lucides.

L’enjeu n’est pas seulement sémantique. Derrière la querelle de mots, il y a des décisions à prendre. L’aveuglement volontaire n’est plus tenable. Deux Français sur trois estiment qu’il faut freiner l’immigration. Ce ne sont ni des fascistes ni des racistes, juste des citoyens lucides qui voient leur pays changer à grande vitesse et demandent que l’État retrouve son autorité. Mais la gauche, engoncée dans son déni, refuse d’écouter cette réalité. Elle préfère dénoncer un prétendu emballement réactionnaire plutôt que d’admettre qu’elle a laissé se déployer une situation qu’elle ne maîtrise plus.

Depuis quarante ans, les mêmes responsables nous expliquent que l’immigration massive n’est pas un problème, que tout se passera bien. À chaque crise, ils trouvent des boucs émissaires : la droite, les médias, la peur irrationnelle des Français. Mais le réel finit toujours par s’imposer. Aujourd’hui, ce sont les quartiers qui explosent, demain ce sera peut-être la République elle-même.

Les chiffres ne mentent pas. La France connaît un solde migratoire record. Plus de 500 000 titres de séjour délivrés en 2023, sans compter les clandestins, les demandes d’asile en hausse constante et les étudiants étrangers qui ne repartiront jamais. Loin du mythe du « rééquilibrage démographique », l’immigration actuelle ne compense pas une supposée pénurie de main-d’œuvre, elle génère surtout un marché du travail parallèle, du dumping social, des tensions économiques et sécuritaires. Dans certains départements, les prénoms les plus donnés à la naissance ne sont plus ceux de la culture française. L’école est en première ligne : enseignants désemparés, classes où les repères sont devenus flous, où l’apprentissage du français n’est plus une évidence. On a vu émerger ces dernières années des phénomènes qu’on croyait impossibles en France : des collégiens qui refusent d’étudier Voltaire ou Molière car « c’est un auteur de mécréants », des élèves qui contestent le contenu des cours d’histoire au nom de leur appartenance religieuse. Dans les hôpitaux, les tensions culturelles explosent : des refus de soins par des femmes qui exigent une praticienne et s’opposent à un médecin homme, des agressions contre du personnel soignant pour des motifs religieux.

Cette « submersion » est aussi sécuritaire. L’augmentation des actes de violence dans les zones à forte immigration est documentée. Les prisons françaises regorgent de détenus d’origine étrangère. Les forces de l’ordre le constatent au quotidien : le lien entre immigration et insécurité n’est plus un tabou, c’est une évidence chiffrée. Pourtant, le gouvernement refuse de voir, de nommer, d’agir. Le ministre de l’Intérieur clame qu’il veut expulser les étrangers délinquants, mais dans les faits, la machine judiciaire et administrative est un labyrinthe inextricable où se perdent les rares décisions courageuses. L’État ne tient plus la rue, il ne contrôle plus ses frontières, il ne fait même plus respecter ses lois.

L’Histoire est impitoyable avec les nations qui refusent de se défendre.

Dans les médias, le discours officiel est verrouillé. Les rares personnalités publiques qui osent aborder ces sujets sont traînées dans la boue. Mais les faits, eux, s’accumulent. La France est à un tournant. Soit elle choisit d’affronter la réalité et d’agir pour préserver son identité et sa cohésion, soit elle continue sur la voie du déni et se condamne à subir ce que d’autres nations, avant elle, ont déjà vécu : l’effondrement d’un modèle, le renoncement à une culture, la dilution d’un peuple. L’Histoire est impitoyable avec les nations qui refusent de se défendre.

Les élites ont abandonné la France. Elles ne vivent pas dans les quartiers transformés par l’immigration de masse, elles ne fréquentent pas les écoles où l’on célèbre l’Aïd mais où Noël devient une fête gênante, elles ne subissent pas les conséquences économiques d’une main-d’œuvre à bas coût qui casse les salaires. Elles prêchent l’ouverture des frontières tout en fermant les leurs. Ce mépris de classe est l’un des moteurs de la colère populaire. Car les Français, eux, voient ce que leurs dirigeants refusent d’admettre.

L’immigration est un choix politique. Il ne s’agit pas d’une fatalité, mais d’une décision prise et assumée par ceux qui nous gouvernent. Aujourd’hui, il est temps de poser la seule question qui vaille : la France doit-elle encore subir cette politique ou enfin la reprendre en main ?

***Les journalistes d’EnAlerte.fr utilisent un nom d’emprunt et une image générée par IA pour préserver leur confidentialité et garantir leur liberté d’expression.***
Amine Belhadj
Amine Belhadj
Infirmier dans un hôpital public de Marseille, Amine Belhadj, 35 ans, jongle entre des journées éreintantes et sa passion pour l’écriture. Il rejoint EnAlerte.fr pour donner une voix à ceux qui subissent les conséquences des décisions prises sans jamais être consultés. Amine croit profondément à l’importance de rendre visibles les réalités quotidiennes de millions de Français.

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