De Gaza à Paris : la capitulation morale d’Emmanuel Macron

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En politique étrangère comme en morale, il est des lignes rouges qu’aucun chef d’État digne de ce nom ne devrait franchir. Emmanuel Macron les a toutes piétinées. Depuis le confort climatisé de son avion présidentiel, au retour d’une excursion égyptienne aux allures de parade diplomatique, le Président de la République française a annoncé son intention de reconnaître un État palestinien. Non pas à l’issue d’un processus de paix, non pas en récompense d’un renoncement à la violence, mais dans la continuité d’un bain de sang orchestré par le Hamas, sans que les corps des otages israéliens n’aient encore refroidi. Rarement dans l’histoire contemporaine un dirigeant occidental n’aura aussi ostensiblement récompensé la terreur islamiste.

Cette déclaration, indigne d’un responsable d’État civilisé, ne peut être interprétée autrement que comme une insulte aux morts israéliens, un crachat jeté au visage des familles endeuillées, et, au-delà, une reddition honteuse devant la haine la plus pure, la plus fanatique, la plus antisémite. Macron ne propose pas la paix. Il valide le chantage au cadavre. Il ne tend pas la main, il jette un os diplomatique aux chiens de guerre.

Reconnaître un État issu du Hamas, c’est donner un drapeau à la barbarie et une légitimité au crime.

La ficelle est grosse, le théâtre dérisoire. À peine les projecteurs braqués sur les enfants palestiniens dans les bras du président – larmes télécommandées et regards de pénitence bien cadrés – que le rideau tombe sur le ridicule : jamais un mot pour dire que ces enfants sont les otages vivants d’un régime islamo-terroriste, jamais une phrase pour rappeler que leur mort, tragique, est utilisée comme levier de communication par ceux qui ont déclenché la guerre. À Gaza, les enfants sont des boucliers humains. À Paris, ils deviennent des alibis moraux.

C’est cette complicité par omission, ce silence assourdissant sur les responsabilités du Hamas, qui fait de Macron non pas un médiateur, mais un complice passif. Il aura fallu moins de six mois pour que celui qui appelait à « éradiquer le Hamas » retourne sa veste dans un crescendo de lâcheté. On se souvient de l’effet d’annonce : une coalition internationale contre le djihadisme gazaoui. Elle n’aura pas tenu plus de 72 heures face aux cris d’orfraie d’une extrême gauche en extase devant les kalachnikovs de la résistance.

Il faut dire que le président est cohérent dans son incohérence. À peine Israël pleurait ses enfants égorgés que l’Élysée s’empressait d’appeler à un cessez-le-feu. Tandis que les sirènes retentissaient à Sdérot et que le Hezbollah bombardait le Nord du pays, Macron dénonçait une riposte « disproportionnée ». À croire qu’il aurait préféré une reddition en direct sur France 2. Il n’a pas condamné l’Iran, il a ménagé le Hezbollah, il s’est tu sur le silence de l’ONU. En revanche, il a envisagé d’interdire la présence d’Israël au salon de la Défense, il a suspendu des livraisons vitales à Tsahal, et s’est fait photographier la larme à l’œil aux côtés de tyrans arabes dénonçant le seul État démocratique de la région.

Emmanuel Macron n’a pas seulement tourné le dos à Israël. Il a trahi l’Occident, sa mémoire et ses fondations.

À ceux qui prétendent que cette reconnaissance d’un État palestinien serait un geste de paix, rappelons qu’en 2005, Israël s’est retiré de Gaza sans condition. Qu’a-t-il récolté ? Des missiles sur ses crèches, des tunnels sous les hôpitaux, un pogrom le 7 octobre. Faire croire que le problème est l’absence d’un État palestinien, c’est oublier sciemment que le problème est la présence d’un pouvoir islamiste, antisémite, obscurantiste, et génocidaire. Ce que Macron propose de récompenser par un statut international, c’est un régime qui torture ses opposants, qui punit les homosexuels, qui éduque à la haine du Juif dès le berceau.

Et comme si cela ne suffisait pas, la France officielle, qui n’a pas la moindre fermeté vis-à-vis de l’Algérie qui détient arbitrairement un de ses ressortissants, trouve le moyen d’être inflexible avec Jérusalem. Le président flatte les tyrannies, cajole les dictatures, mais châtie les démocraties. Il ne défend plus les siens, il donne raison aux autres. Il n’est pas chef de l’État, il est directeur de conscience post-occidentale.

La France officielle ne soutient plus ses frères de civilisation : elle les trahit au nom d’une morale inversée.

Emmanuel Macron, fossoyeur d’Israël et traître de l’Occident. L’histoire jugera ce reniement. Et elle ne sera pas clémente.

***Les journalistes d’EnAlerte.fr utilisent un nom d’emprunt et une image générée par IA pour préserver leur confidentialité et garantir leur liberté d’expression.***
Doron Parker
Doron Parker
Doron Parker, 53 ans, vit à Lyon et occupe un poste à responsabilités dans une grande entreprise industrielle. Malgré un emploi du temps chargé, il a fondé EnAlerte.fr pour offrir une plateforme citoyenne où les idées et les opinions peuvent s’exprimer sans crainte de la doxa dominante.

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