Cyclone Chido à Mayotte : le désastre d’une politique aveugle et complice

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Le passage du cyclone Chido sur Mayotte, avec son cortège de destructions et de drames humains, est une tragédie naturelle doublée d’une faillite politique. Cette île, département français depuis 2011, a été sacrifiée sur l’autel de l’aveuglement idéologique et de la démission de l’État face aux défis majeurs d’immigration, d’insécurité et de délitement des services publics. Mais Mayotte n’est pas seulement une zone sinistrée par un cyclone : c’est le miroir grossissant d’une France métropolitaine qui vacille sous des faiblesses similaires.

Mayotte, théâtre d’une tragédie prévisible. Combien de fois faudra-t-il répéter que la précarité est un accélérateur de catastrophes ? Le cyclone Chido n’a pas seulement frappé des habitations ; il a révélé une gestion chaotique et une politique d’abandon. Des bidonvilles insalubres, tolérés au nom d’un humanisme de façade, se sont transformés en pièges mortels. Les autorités, incapables ou nonchalantes, ont laissé proliférer l’insalubrité, préférant détourner le regard des conséquences d’une immigration massive et incontrôlée. Cette vague migratoire, venue principalement des Comores, a bouleversé les équilibres sociaux et saturé les infrastructures. Emmanuel Macron et ses prédécesseurs ont choisi l’inaction face à ce défi, laissant une situation explosive qui n’attendait qu’un cyclone pour imploser.

Mayotte n’est pas une exception : c’est une préfiguration de ce qui attend la métropole.

L’exemple de Mayotte, un avant-goût pour la métropole ? Ce département délaissé illustre à une échelle amplifiée ce que la France métropolitaine vit déjà : insécurité croissante, services publics défaillants, ensauvagement et sentiment d’abandon. Ce n’est pas un hasard si les habitants de Mayotte dénoncent régulièrement leur sentiment de n’être que des citoyens de seconde zone. Leur cri de détresse pourrait bien être celui de nombreux Français dans quelques années, si rien ne change. En refusant d’agir contre les bidonvilles ou en adoptant une posture de « tolérance » face à l’immigration illégale, le gouvernement a semé les graines de la catastrophe.

L’indignation sélective des élites. Il est saisissant de constater à quel point les élites politiques oscillent entre l’indifférence et la récupération. Jean-Luc Mélenchon, dans une opération de communication aussi prévisible qu’indécente, a promptement tweeté sa compassion, tout en transformant la tragédie en instrument de sa croisade idéologique. Cet homme, qui dénonce sans relâche l’inhumanité des politiques migratoires, est l’un des premiers responsables du chaos en défendant une ouverture totale des frontières. François Bayrou, fraîchement nommé Premier ministre, n’a même pas eu la décence d’interrompre son emploi du temps pour se rendre à Mayotte, préférant présider un conseil municipal à Pau. Et Emmanuel Macron, après six ans au pouvoir, se contente de mots creux. Leur indignation n’est qu’une façade. « Gouverner, c’est prévoir », disait Adolphe Thiers ; ce gouvernement, lui, préfère se draper dans l’émotion après coup.

Humanisme de pacotille et réalités cruelles. La tolérance affichée pour les bidonvilles de Mayotte, sous prétexte d’un humanisme de circonstance, n’a pas réduit la misère. Elle l’a multipliée. Ces enclaves illégales, où s’entassent des milliers d’âmes, sont autant de foyers d’insalubrité et de désespoir. En ne prenant pas de décisions fermes, en tolérant ces zones de non-droit, les autorités ont sacrifié Mayotte. Ce choix d’inaction, présenté comme un compromis moral, est en réalité une trahison. Il a transformé une situation difficile en une catastrophe humaine et écologique.

En refusant d’agir, l’État a transformé Mayotte en laboratoire de l’abandon républicain.

Et la métropole dans tout cela ? Ne soyons pas naïfs : les fractures identitaires, sociales et sécuritaires qui ravagent Mayotte frappent déjà l’Hexagone. Les violences dans les zones dites sensibles, la saturation des hôpitaux et des écoles, et l’ensauvagement des rues sont autant de signes avant-coureurs. Mayotte n’est pas une exception, mais une préfiguration. Si rien n’est fait, ce cyclone symbolique finira par balayer l’ensemble du territoire.

Le naufrage de la République. En laissant Mayotte sombrer dans le chaos, l’État trahit ses propres principes. La promesse républicaine d’égalité et de sécurité pour tous n’existe plus que sur le papier. La situation mayottaise est un échec retentissant pour un pays qui se targue d’être une puissance humaniste et éclairée. Face à cela, les gesticulations politiques apparaissent dérisoires, presque grotesques.

Les leçons à tirer ? Il est encore temps d’agir. Mais cela nécessitera un courage politique qui fait cruellement défaut. Il faut démanteler les bidonvilles, rétablir l’autorité de l’État et freiner une immigration qui déstabilise les équilibres fragiles de Mayotte et, bientôt, de toute la France. En persistant dans leur aveuglement, les dirigeants laissent les Français, qu’ils soient de Mayotte ou de métropole, face à un avenir incertain, entre cyclones naturels et tempêtes sociales.

***Les journalistes d’EnAlerte.fr utilisent un nom d’emprunt et une image générée par IA pour préserver leur confidentialité et garantir leur liberté d’expression.***
Doron Parker
Doron Parker
Doron Parker, 53 ans, vit à Lyon et occupe un poste à responsabilités dans une grande entreprise industrielle. Malgré un emploi du temps chargé, il a fondé EnAlerte.fr pour offrir une plateforme citoyenne où les idées et les opinions peuvent s’exprimer sans crainte de la doxa dominante.

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