Donald Trump, dans une hypothèse fictive mais révélatrice, entame un second mandat par une offensive décisive : 46 décrets exécutifs signés en une seule journée, redéfinissant les priorités nationales. La sécurité, l’énergie et l’affirmation des valeurs américaines sont au cœur de ses actions, marquées par un pragmatisme brutal. Ce contraste est saisissant face à une France paralysée par son incapacité chronique à agir avec autorité et fermeté. Là où Trump impose un rapport de force clair, notamment avec ses voisins immédiats, la France choisit l’atermoiement, comme le montrent ses relations complexes et timorées avec des pays comme l’Algérie.
Là où Trump impose un rapport de force clair et direct, Macron s’enlise dans des relations diplomatiques timorées, notamment avec l’Algérie.
Trump, sans détour, choisit de désigner les cartels mexicains comme organisations terroristes et impose des taxes aux pays limitrophes pour défendre les intérêts américains. Pendant ce temps, la France, malgré ses discours martiaux sur l’immigration ou la souveraineté nationale, échoue à exécuter les décisions qu’elle annonce. Prenons l’exemple des obligations de quitter le territoire français (OQTF), qui restent largement inappliquées, illustrant le déclin de l’autorité étatique. En parallèle, des écrivains comme Boualem Sansal, qui dénoncent avec courage la corruption et le verrouillage idéologique en Algérie, sont ignorés ou marginalisés, tandis que Paris persiste à maintenir des relations apaisées avec Alger, sans oser la moindre critique. Cet aveuglement volontaire est symptomatique d’un manque de courage politique flagrant, que Trump, avec son goût du conflit assumé, rend encore plus évident.
Quand Trump signe des décrets pour restaurer l’autorité, Macron accumule des promesses sans effet, laissant les OQTF lettre morte.
Sur le terrain de l’identité nationale, Trump poursuit sa croisade symbolique en ordonnant la protection de monuments historiques, face à des offensives culturelles jugées destructrices. En France, l’exemple le plus criant de cette crise identitaire est l’état de certains lieux publics. Les façades de bâtiments publics ou les espaces autrefois emblématiques, dégradés par des actes de vandalisme ou des occupations illégales, sont le témoignage tangible d’un État impuissant. Là où les États-Unis, sous Trump, revendiquent une préservation de l’héritage national, la France se contente d’une gestion symbolique sans impact réel, abandonnant peu à peu son patrimoine moral et physique.
Le contraste est encore plus saisissant en matière de justice. Trump agit avec une intransigeance qui divise mais marque les esprits. En France, c’est l’inverse : une indulgence judiciaire généralisée, notamment envers les délinquants, mine la crédibilité de l’État. Les juges multiplient les peines minimales ou symboliques, même pour des actes graves, donnant l’image d’une justice incapable d’assurer sa fonction régalienne. Des agressions violentes, des trafics d’envergure ou des récidives flagrantes se terminent souvent par des rappels à la loi ou des condamnations avec sursis. Cette faiblesse institutionnelle alimente l’insécurité, creuse le fossé entre citoyens et institutions, et accentue la perception d’un déclin irrémédiable de l’autorité publique.
Face à la délinquance, Trump prône la fermeté absolue, tandis que Macron laisse prospérer une justice aux peines minimalistes, symbole d’un État désarmé.
Trump, en imposant des décisions claires, radicales et parfois controversées, force un respect que la France peine à inspirer. Si les choix du président américain peuvent sembler outranciers, ils traduisent néanmoins une volonté de reprendre le contrôle. En comparaison, la France paraît naviguer à vue, enchaînant des décisions tièdes et des discours sans portée. L’une impose sa vision, quitte à heurter, l’autre lisse ses positions pour éviter tout conflit, et se retrouve incapable de répondre aux attentes de ses citoyens.
Ce constat ne se limite pas à une critique politique : c’est un signal d’alarme pour un pays qui semble perdre confiance en lui-même. Face à un monde qui se durcit, où les rapports de force sont primordiaux, l’inaction n’est plus une option. La France doit s’inspirer, non des excès de Trump, mais de sa capacité à incarner une direction claire. Faute de quoi, elle continuera de s’effacer devant les défis de demain.